la joie tranquille de rentrer à pied sur la rue Mont-Royal, sous la nuit et sous la pluie. les odeurs, les gens qui rient, les gens qui crient ou te demandent l'aumône en jurant que c'est pour acheter de la bière. alors tu donnes l'aumône.
les mails de réponse au projet POC. curieux, émus, enthousiastes. les rencontres qui se planifient, l'inconnu qui se profile.
les préparatifs de mon sac à dos pour un week-end de campement dans les bois suivi de quelques jours à Québec.
le livre que je viens de terminer de lire. il marque la fin de l'oisiveté. le début de l'engagement. le besoin de sortir du confort douillet de l'appartement et de Montréal. merci à Edith d'avoir senti qu'il ferait sens.
puis LA merde. la MERDE des merdes. à peine en possession de mon joli mac flambant neuf, je branche mon disque dur externe...et un sale programme de backup s'y invite. il nique tout. mes préparations de cours, mes textes, mes photos, la musique. tout. je n'ai plus accès à RIEN. alors je n'ose plus y toucher. des dizaines de personnes sur internet disent qu'il leur est arrivé la même chose, qu'il existe des programmes pour restaurer des données. d'autres se régalent en disant que c'est foutu. TOUT est foutu. je suis tétanisée. moment crucial oû je me dis qu'avoir un homme dans sa vie ne serait pas de trop. c'est idiot, c'est anti-féministe au possible, mais comme quand il faut forer dans des murs en béton, c'est vrai.
sinon, je vais bien.
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