liquéfiés
les contours de ton ombre se fondent au décor d’une ville en feu
des colporteurs grattent à nos portes
des orages couvent
des batailles s’essayent à la mort
tu t’agites
tu joues avec la pelle des fossoyeurs en pause de midi
tu creuses des sillons sauvages
puis rebouches le travail accompli
ton tremblement est un jeu
un masque
la scansion rugissante de révolutions anciennes
œsophage hurlant
pulsion monocorde
immobile est l’ouragan
invisible est l’orage
et la crampe qui te tord les boyaux
tu as peur de ce qui sort de sa bouche
de ton cœur
de ton cul
peur d’aimer ce que tu touches
et te confondre à la nuit
mademoiselle a perdu le bouddha en elle
mademoiselle est amoureuse
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